Thursday, September 15, 2011

Retourner Chez Soi

Retourner chez soi,

Savourer les odeurs, les bruits,

La nuit toute noire qui engouffre tout,

La mer salée qui crache dans la bouche.

La lumière de la lune,

Les ombres longues et parfaites

Les doigts des arbres qui appellent.

Retourner chez soi,

Ressentir la chaleur qui enveloppe

La lumière qui perce les yeux

Le soleil tout nu, qui veut avaler,

La peau toute chaude.

La sueur qui coule

Entre les seins, mettant en feu

Le désir de s’immerger,

Dans la froideur du liquide.

Retourner chez soi,

Etre debout au milieu,

De la mer,

Le vent qui coule

Caressant légèrement les cheveux,

L’eau qui se cogne contre les genoux

La robe qui s’étale dans l’océan.

Retourner chez soi,

Toucher les couleurs qui s’entremêlent,

La confusion de l’âme

Qui veut courir, mais ne peut pas

La violence qui s’appuis sur le corps,

Qui ne permet pas,

De s’élancer.

Retourner chez soi,

Retrouver les pièces de rêves

Les arbres de l’enfance

Le lit de l’adolescence.

Retrouver

La sensualité, perdue quelque part

Dans l’armoire, entre les étoffes.

Retourner chez soi,

Retrouver la table couverte de livres,

La musique berçante, cachée dans les murs.

Retrouver le visage tout doux

De la mère,

Attendant au balcon.

Hyderabad 2011

Thursday, February 3, 2011

A la recherche de l’amour perdu

Pour Ignacio Arellano Torres

Seins doux, peau toute nue, les mains qui cherchent
Dans la douleur et l’extase, la bougie qui s’éteigne dans le vent.
L’odeur vague d’une mémoire, qui fait frémir
Et le corps s’élance dans une prière fiévreuse,
Cherchant, l’autre au bout.

La marche lente vers l’amour,
Retrouver soi-même, dans un trou,
Humide, jaune, parfois rouge
Les violons, qui volent autour de l’oreille
Le sommeil qui s’échappe dans les pensées.

Le corps qui coure,
La violence de l’énergie, qui veut retrouver
La quête qui semble s’échapper de nouveau
Les mémoires qui se cognent,
Malgré soi.